Nathalie Novi, peintre littéraire
Peintre littéraire ?
C’est Françoise Monnin, rédactrice en chef d’Artension qui m’a joliment nommée ainsi lors d’une participation à MAC Paris.
Depuis, j’ai décidé de conserver ce titre qui me semble parfaitement décrire ce que je suis.
Quoi que je fasse, c’est toujours vers les mots que ma peinture se tourne.
Roman, poème, chanson fredonnée, déroulé d’un film, instantané d’un cliché photographique, texte envoyé par un éditeur…
J’ai envie de mettre en lumière ce que m’évoquent les mots, éclairer de mes couleurs l’histoire qui se déroule, choisir un moment du récit et l’esquisser comme je le ressens, comme je le vois.
Quand je peins un paysage, même s’il ne semble pas habité, j’imagine toujours une silhouette derrière un arbre, un souffle dans l’ombre d’un bosquet.
Le souvenir d’une lecture, le repentir d’un tableau, la fugacité d’une photo viennent toujours à moi quand je peins. C’est ainsi, c’est réconfortant, je ne suis plus seule.
C’est la magie d’un moment rêvé pour le peintre littéraire.
La littérature, l’enfance, mes sœurs et moi !
Enfant, je baignais dans l’univers des contes , Grimm , Andersen , Perrault …